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Culture

LES CHEFS TRADITIONNELS CHEZ LES PEUPLES BAMILEKES AU CAMEROUN : LE DEFI DE LA NOUVELLE VISION DE LA TRADITION FACE A LA MONDIALISATION

    http://www.elans.org/cameroun/diaporamas/cartes/7.JPG 

      Avec une superficie de  13 892 km², la région de l’Ouest est la plus petite du Cameroun. Elle est constituée de 08 départements : la Mifi, la Ménoua,le Haut – nkam, les Hauts – plateaux,le Ndé, les Bamboutos, le koung – khi et le Noun. Le département de la Mifi abrite la ville de Bafoussam qui est le chef lieu de la région.

        Deux grands peuples partagent cette région, notamment les peuples bamilékés qui occupent 07 départements sur les 08e et les bamouns qu’on retrouve dans le Noun. Les peuples bamilékés sont reconnus pour leurs acharnements au travail ce qui justifient par ailleurs leurs prospérités.  Mais , ils sont  aussi très célèbres à cause de leurs organisations sociétales.

         A la tête des chefferies dans les villages en pays bamiléké on retrouve des chefs ou Namtchena(lion)qu’on appelle aussi les Fo ‘ô, fon l’appellation dépend des dialectes causés dans les différents villages.  Le chef est considéré comme le gardien de la tradition, il est le chef religieux, il veille sur la sécurité et la protection du village. Il est assisté dans ses missions par 09 notables qui sont en quelque sorte les membres de son ‘’gouvernement’’. Il est la plus haute autorité du village et tous les ressortissants de son espèce de règne lui doivent allégeance.

Sa majesté Momo Soffack 1er Guy Bertrand Chef supérieur Foto, sous-prefect de Bafoussam 3e le jours de sa sortie du la’akam

 
         http://67.img.v4.skyrock.net/9319/74249319/pics/2953028913_1_3.jpg

         Le chef est issu de la dynastie royale fondatrice du village. Cette règle datant du 18 e siècle continue à  prévaloir aujourd’hui. Chaque chef avant de mourir fait un testament  secret détenu par les 09 notables dans lequel il désigne parmi ses fils son successeur. Mais l’histoire a démontré que le vœu des défunts chefs n’était pas toujours respecté. En effet il est arrivé des cas où les notables chargés d’exécuter la volonté du chef ont plutôt porté le choix sur une autre personne que celle désignée par ce dernier. Pour palier à cet état de chose, certains chefs très rusés au moment de donner le nom de leur successeur à leurs notables les font boire le cadi (c’est une potion en pays bamiléké que toute personne ne disant pas la vérité dans une affaire où qui trahi son engagement après l’avoir bu péri immédiatement après) d’exécuter leur volonté à la lettre.

           La mort d’un chef en pays bamiléké est constatée par le calme qui prévaut au village. Son enterrement est tenu secret et est fait dans le plus bref délai précédent sa mort.

          Les élites, la famille royale, les populations villageoises et autres se rassemblent à l’entrée de la forêt sacré (Picoka’a) pour le deuil officiel du chef et pour l’arrestation du nouveau chef. Au début de la cérémonie, on prend un mouton on le frappe et dès qu’il commence à bêler la reine mère lance un immense cri, ce cri est accompagné des pleures, c’est le lancement officiel du deuil. Tous les enfants du chef pleurent au rythme du tam tam en faisant les tours. Le notable charger d’arrêter le nouveau chef calcul sa cible et dès qu’il est près de l’élu il le saisit de force et l’armée royal le conduit immédiatement au la’akam(lieu sacré où on prépare le future chef). De là, il sera préparé pendant de plusieurs semaines à la fonction du chef traditionnel. Pour les princes qui n’ont pas encore d’enfant garçon, il reste au la’kam jusqu’à ce qu’une des épouses choisies pour lui par les notables à son entrée au la’akam lui donne un fils. Car chez les bamilékés la stérilité est signe d’impuissance et la chefferie ne s’aurait être diriger par un impuissant.

        Auparavant les chefs se consacraient uniquement et entièrement à leurs charges de chef en restant dans leurs villages. Mais le constat aujourd’hui est que les chefs bamilékés s’ouvrent de plus en plus au monde.

Sa majesté DJAMPOU TCHATCHOUANG ANNICK JULIO Chef supérieur du groupement Bangoua avec un de ces partenaires extérieurs.

 
http://lesenfantsdunde.free.fr/images/visite%20veolia4.jpg Ils vont à la découverte des autres cultures et nouent les liens de coopérations avec les organisations et les collectivités de plusieurs horizons. Les chefs ne se contentent plus seulement de leurs rôles de gardiens des traditions mais ils se positionnent de plus en plus comme des propulseurs du développement de leurs villages respectifs. Nous pouvons trouver l’explication à cette nouvelle vision des chefs bamilékés par le fait que ces derniers s’intéressent de plus en plus dans les domaines de la science , l’éducation, la politique, les affaires…. A titre d’illustration nous avons l’imminent Dr Djomo Kamga Honoré chef supérieur Bandjoun, sa majesté Tchatchouang Paul vice président du SENAT et doctorant en science politique, sa majesté Momo soffack 1er chef supérieur Foto sous – préfet de Bafoussam 3e … la liste est longue.http://www.journalducameroun.com/images/articles/4/1348569711540.jpg Cette nouvelle génération des chefs traditionnels aux têtes bien faites à travers les projets et les coopérations culturelles et de développements qui mènent dans l’intérêt des villages bamilékés nous montrent à suffisance que le peuple bamiléké ne sera pas absent au rendez – vous du donner et du recevoir.

Zone de Texte: Musée de la civilisation de la ville de Dschang  fruit du projet la route des chefferies et de  la cooperation Nantes/Dschang


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